A-t-il oublié – ou fait-il semblant d'oublier – que sans résolution de la question palestinienne, il n'y a pas de véritable possibilité de paix ? Cette vérité historique, morale et politique est reconnue depuis des décennies par les organisations internationales, les universitaires, les médiateurs et les peuples de la région eux-mêmes. Mais pas par Trump, dont la vision du Moyen-Orient réduit tout à des intérêts d'élites, des accords imposés et des normalisations artificielles entre régimes, et non entre peuples.
La prétendue « paix » trumpienne n'est rien d'autre qu'un mirage bâti sur l'injustice. Ce fut le cas lors de son premier mandat, lorsqu'il tenta d'effacer d'un seul coup Jérusalem, le Golan et les droits des Palestiniens. Et c'est encore le cas aujourd'hui, car il s'obstine à présenter la Palestine comme un obstacle plutôt que comme la clé de voûte de tout règlement régional durable.
Trump peut annoncer mille fois que « la paix est arrivée », mais sa déclaration ne change rien à la réalité :
il n'y a pas de paix avec l'occupation, pas de paix avec les colonies illégales, pas de paix avec un blocus, pas de paix avec le nettoyage ethnique, et pas de paix sans la reconnaissance du droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination.
Chaque fois qu'un dirigeant étranger proclame la fin du conflit tout en ignorant la cause palestinienne, il ne fait que prolonger l'instabilité. Car la véritable paix ne naît pas des pactes entre puissances ni des discours grandiloquents, mais de la justice, de l'équité et de la liberté des peuples.
L'histoire l'a démontré à maintes reprises : le Moyen-Orient ne connaîtra pas la paix tant que la Palestine restera sous occupation et tant que des millions de réfugiés continueront d'attendre de rentrer chez eux.
L'UPAL réaffirme que la véritable paix ne viendra que lorsque le monde cessera d'écouter ceux qui fabriquent des illusions et commencera à se confronter à la réalité. Et la réalité est indéniable :
sans résolution de la question palestinienne, il n'y a pas de paix possible.
Union palestinienne d'Amérique latine - UPAL
21 novembre 2025
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